Trois épisodes des évangiles abordent le rôle joué par André aupès du Chrit :
Le premier est celui de la multiplication des pains. Ce fut André qui signala à Jésus la présence d’un enfant avec cinq pains d’orge et deux poissons, bien peu de chose – remarqua-t-il – pour toutes les personnes réunies en ce lieu : (Jn 6, 8-9).

Le second a lieu Jérusalem. En sortant de la ville, un disciple fit remarquer à Jésus le spectacle des murs puissants qui soutenaient le Temple. Jésus lui répondit que de ces murs, il ne serait pas resté pierre sur pierre. André l’interrogea alors, avec Pierre, Jacques et Jean : Dis-nous quand cela arrivera, dis-nous quel sera le signe que tout cela va finir (Mc 13, 1-4).
Jésus prononça un discours important sur la destruction de Jérusalem et sur la fin du monde, en invitant ses disciples à lire avec attention les signes des temps et à rester toujours vigilants.

Le troisième épisode a également lieu à Jérusalem, peu avant la Passion. Pour la fête de Pâques – raconte Jean – quelques Grecs étaient eux aussi venus dans la ville sainte pour adorer le Dieu d’Israël. André et Philippe, les deux Apôtres aux noms grecs, servent d’interprètes et de médiateurs à ce petit groupe de Grecs auprès de Jésus. La réponse du Seigneur à leur question apparaît – comme souvent dans l’Évangile de Jean – énigmatique, mais précisément ainsi, elle se révèle riche de signification. Jésus dit aux deux disciples et, par leur intermédiaire, au monde grec : L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit (Jn 12, 23-24).