[1] les douze désignent Etienne
[2] l'ordination d'Etienne
[3] la prédication d'Etienne
[4] Etienne prêche devant le sanhédrin
[5] Etienne est arrêté
[6] les Adieux à Jérusalem
[7] Etienne est entrainé hors de Jérusalem
[8] la lapidation
[9] les Animaux sauvages protégeant le corps d'Etienne
[10] Le corps d'Etienne, abandonné sur la voirie, est enterré par Gamaliel à Caphargamala
[11] entrée du saint dans le ciel
Dimensions normalisées H = 800 ; la = 500
Auteur : Enguerrand Leprince (4e quart du 16e siècle)
Au registre du bas :
[1] l'annonce à Joachim
[2] rencontre d'Anne et de Joachim à la Porte dorée
[3] la naissance de Marie
[4] la présentation au temple
[5] le mariage de Marie et Joseph
Au registre intermédiaire :
[6] l'annonciation
[7] la natvité
[8] l'assomption de la Vierge
[9] l'adoration de mages
[10] la dormition de la Vierge
Au tympan :
[11] le couronnement de la Vierge
Atelier Jacques Rousseau, 1541.
Au registre du bas :
[1] naissance de Claude, vers 607 au château de Bracon, près de Salins dont son père était gouverneur
[2] baptême de Claude
[3] entrée de Claude en religion
[4] le sacre de Claude
Au registre intermédiaire :
[5] mort de saint Claude : plusieurs religieux entourent Claude.
[6] des religieux procèdent aux premières cérémonies funèbres
[7] saint Claude coupe la corde d'un pendu innocent
[8] Claude sauve un voyageur de la noyade et le fait accompagner par deux anges
Au tympan :
[9] le triomphe de saint Claude
Dimensions normalisées H = 800 ; la = 365
Atelier Enguerrand Leprince, 1er quart 16e siècle.
Les invités avancent des raisons telles que l'achat d'un champ [1], l'essai de bœufs [2], et un mariage [3]. Ces excuses montrent qu'ils privilégient leurs préoccupations matérielles et personnelles au détriment de l'invitation divine soulignant ainsi que ceux qui sont trop attachés aux choses du monde peuvent manquer l'opportunité d'entrer dans le royaume de Dieu.
il s'agit de l'emplacement d'un ancien petit cimetière auquel on accède par le collatéral droit de l'église. Ces vitraux ont été réalisés au début du 17e siècle ; il en reste la moitié en place sur les 24 d’origine. Ce sont des peintures sur verre avec des émaux recuits au four, à la différence des autres vitraux de l’église où le verre est coloré dans la masse. Un thème commun les unit : l’Eucharistie, et ses préfigurations dans l’Ancien Testament. Parmi ceux-ci : le vitrail du « Pressoir mystique » illustre la parole du Christ lors de la Cène, lorsqu’il fit passer la coupe de vin en disant «ceci est mon sang».
Ce vitrail illustre un miracle eucharistique montrant la présence réelle et l'incorruptibilité du Christ présent dans l'hostie. C'est un thème empreint de l'antijudaïsme culturel de l'époque: sous la promesse d'une robe, une femme aurait remis, le 12 avril 1290, une hostie consacrée à un certain Jonathan (en bas à gauche); celui-ci la jette dans l'eau bouillante, puis la perce d'un coup de poinçon.
La femme, repentie, recueille l'hostie qui voltige dans la boutique et la porte à l'église des Billettes (en bas à droite).
Dans la partie supérieure: le Christ montre l'hostie ; il est entouré des quatre évangélistes: Mathieu et l'ange, Marc et le lion, Luc et le bœuf, Jean et l'aigle.
L'intitulé de la gravure indique « l'Eglise des fidèles assistée du Saint-Esprit contre les violentes agitations des vents d'hérésie, d'infidélité et d'idolâtrie »
Au registre supérieur : l'arche de Noé, remplie d'animaux dont certains bizarres, et la colombe
Au-dessous: le vaisseau de l'Eglise flotte sur le bois de la Croix qui le protège des vents contraires soufflant sur les flots : hérésie, infidélité, idolâtrie.
Dans le vaisseau, de gauche à droite: Jésus-Christ qui tient ie gouvernail ; saint Louis, un pape, un empereur, un roi, un docteur de l'Eglise, un magistrat, une reine, un évêque, un capitaine, saint François d'Assise, saint Dominique, les donateurs.
En haut: Jésus bénit les cinq pains que lui présente un enfant. Les apôtres les distribuent et il reste douze (chiffre symbolique) corbeilles remplies
En dessous, à gauche, les disciples d'Emmaüs font la route avec Jésus et à droite : Jésus procède-à la fraction du pain et se fait reconnaître par ces disciples à ce rite.
Ce vitrail plus ancien est étranger au charnier. Il dérive d'une peinture de Jean Cousin. Vitrail restauré en 2018
Le peuple d'Israël, après sa sortie d'Egypte, récrimine contre Dieu et contre Moise. « Le Seigneur envoya contre le peuple des serpents à la morsure brûlante (...) le Seigneur dit à Moïse: fais-toi un serpent brûlant, et dresse-le au sommet d'un mât: tous ceux qui ont été mordus, qu'ils le regardent, alors ils vivront ». (livre des Nombres 21,4b-9)
D'après une gravure de L. Gaultier
En haut, à gauche, la Pâque juive. Les Hébreux entourent la table où est posé l'agneau pascal.
En haut, à droite: simultanément des anges exterminateurs frappent les premiers nés des Egyptiens.
Au-dessous: La communion pascale est accompagnée de la représentation des péchés mortels : idolâtrie, avarice, luxure, parricide.
D'après une gravure de L. Gaultier
En haut, à gauche: le grand prêtre et trois lévites se purifient en se lavant les mains dans un bassin, la « mer d'airain ». A droite: reconstitution imaginaire du temple de Salomon.
En bas, à gauche, Jésus lave les pieds des apôtres. A droite: reproduction du plan d'une église chrétienne.
Au centre un magnifique ostensoir, rayonnant de son or et du blanc de l'hostie, entouré d'anges, se détache sur un fond violet. A droite, les sacrifices matériels de l'Ancien Testament (pain, colombes, chèvres...) se prolongent à gauche par ceux du repas pascal (grappe de raisin, coupe, pain et agneau ...), préfigurant la nouvelle Loi. Le vitrail illustre donc comment l'Eucharistie constitue l'aboutissement de tous les sacrifices.
D'après une gravure de L. Gaultier
En haut: la manne, préfiguration de l'Eucharistie: Moïse, pour conjurer la famine, élève son bâton et la manne tombe sur terre: les hébreux qui campent dans le désert, la recueillent dans des urnes. Sur la droite: l'arche d'Alliance.
En bas, à gauche: Jésus présente l'hostie aux fidèles. En bas, à droite: la
parabole des conviés aux noces.
D'après une gravure de Jacques Lalouette diffusée en 1580. Vitrail attribué à Pinaigrier.
Le vitrail illustre la parole de Jésus présentant la coupe de vin et reprise à chaque messe: « ceci est mon sang ».
En haut, à gauche: les patriarches et prophètes bêchent la vigne, préparant ainsi le sacrifice.
Au centre, sous le pressoir, Jésus, allongé sur un autel, répand son sang qui sera désormais le breuvage des hommes. Un attelage tire un tonneau contenant cette liqueur divine, mené par l'ange (symbole de l'évangéliste Matthieu) et conduit par trois animaux : le lion (Marc), le bœuf (Luc) et l'aigle (Jean). Sur la droite, des prêtres en surplis administrent le sacrement de l'Eucharistie qui doit être précédé de la pénitence.
En bas, quatre Pères de l'Eglise mettent symboliquement en réserve dans des tonneaux ce précieux sang. Le pape et un cardinal, assistés d'un empereur (Charlemagne) et d'un roi de France (Louis IX dit Saint Louis) descendent les barriques dans une cave.
En haut, le sacrifice de Melchisédech : Abraham en chef de guerre victorieux des rois de l'Orient (Genèse ch. 14) apporte à Melchisédech, roi-prêtre de Jérusalem, le dixième de son butin. Celui-ci offre un sacrifice de pain et de vin et bénit Abraham.
Au centre : la Cène, inspirée de la grande passion d'Albert Dürer.
(1612) L'inspiration forte de cette scène contraste quelque peu avec l'Annonciation moderne à côté.
D'après la Genèse, Abraham, âgé ainsi que sa femme Sarah, et ayant perdu l'espoir d'avoir un fils, vit à l'heure du repas, sous le chêne de Mambré, apparaître trois personnages (trois anges) qu'il reçut à sa table et qui lui prédirent qu'il aurait un fils et serait le père d'un peuple innombrable.
En haut, à droite, les anges accompagnent Loth et sa famille hors de Sodome et Gomorrhe en cours de destruction.
Abraham invite les voyageurs mystérieux à sa table et entend à genoux la promesse. L'ensemble est représenté sous forme contemporaine et pittoresque avec un manoir du 16e s. dans l'arrière-plan, un serviteur égorgeant le veau gras dont le chien lape le sang et un autre cuisant le pain.